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Un bijou est un élément de parure corporelle qui peut être porté sur le vêtement, sur le corps ou même dans le corps.

D’après le site du CNRTL1, le bijou est un « petit objet servant à la parure, précieux par sa matière (or, argent, ivoire, etc.), la façon dont il est travaillé ou simplement son originalité ». Depuis plusieurs décennies, cette notion de bijou de petite taille doté d’une certaine préciosité se voit enrichie par l’émergence de l’univers du bijou contemporain, qui met en avant le bijou comme objet innovant, œuvre d’art portable, utilisant des matériaux atypiques (matériaux composites, papier, etc.).

L’artisan qui fabrique des bijoux se nomme bijoutier, celui-ci va mettre en valeur le métal et/ou tout autre matériau constituant le bijou (verre, résine, argile pour exemples). Le joaillier quant à lui va mettre en valeur les pierres avec des pavages, sertissures…

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le substantif masculin bijou est un emprunt au breton bizou (« anneau pour le doigt »), dérivé de biz (« doigt »)2,3.

Fonctions[modifier | modifier le code]

Outre ses fonctions décoratives, le bijou est au service de multiples autres fonctions ou intentions4.

Ces fonctions sont très variables selon les époques et les cultures, mais aussi selon les croyances ou perceptions propres à l’individu qui porte le bijou. Il est néanmoins possible de distinguer quelques fonctions spécifiques5.

Fonction sociale[modifier | modifier le code]

L’objet va être signifiant du statut social spécifique du porteur (ainsi l’alliance qui signifie que le porteur est marié, l’anneau du Pêcheur qui indique que son porteur est le Pape…). On pourrait aussi y classer toute la tradition de la bijouterie de deuil (objets noirs conçus en jais ou verroterie)

Fonction identitaire[modifier | modifier le code]

L’objet signe l’appartenance du porteur à un groupe spécifique (qu’il soit religieux, professionnel, politique, ethnique, sexuel ou autre). Ainsi, c’est le cas du « joint compagnonnique », anneau d’oreille en or porté par les Compagnons du Tour de France qui permet au porteur d’être reconnu par ses pairs. Cette fonction peut permettre une identification du porteur soit exclusivement par son groupe soit par une population élargie, selon que la codification est plus ou moins largement connue. Par exemple avec les bijoux suffragistes.

Fonction magico-religieuse[modifier | modifier le code]

Les objets sont alors des amulettes, gris-gris, talismans, objets « thérapeutiques » qui protègent leur porteur ou parfois même le « soigne ». Ils s’inscrivent tant dans leur conception (couleur, matière, symboles ornementaux..) que dans leur port (emplacement sur le corps, manière de le porter et de l’ôter…) dans des jeux de croyances spécifiques qui sont le gage (pour le porteur ou le concepteur) de leur efficacité.

Fonction utilitaire[modifier | modifier le code]

L’objet joue alors un rôle spécifique dans la vie quotidienne du porteur. Sous cette fonction peuvent se grouper des objets aussi multiples que : les peignes, les attaches de capes, ceintures, pics à chapeaux ou à coiffes… mais aussi bagues-sceaux, bagues-clefs, châtelaines…

Fonction sentimentale[modifier | modifier le code]

L’objet devient un vecteur du souvenir, relatif à une personne, une chose, un lieu… ayant une importance particulière dans la vie du porteur. Son port active alors le souvenir. La bijouterie a ainsi développé un vocabulaire sentimental au travers de rébus (+ qu’hier – que demain), d’initiales entrelacées, de représentations symboliques ou allégoriques (les mains entrelacées qui disent l’indéfectibilité d’une amitié ou d’un amour des bagues foi, les fleurs de pensée qui signifie combien « on pense à vous »…). L’objet sentimental peut aussi devenir un véritable reliquaire qui contient une photographie (image de l’être aimé), une mèche de cheveux, une dent de lait ou encore quelques cendres crématoires… Loin de preuve d’amour éternel, on peut voir apparaître des bijoux de fonction sentimental plus cocasses ; ainsi, la bague « Aie », fragile anneau de pâte de verre vendu sur la Foire de Beaucaire aux xviiie et xixe siècles (Gard-France) signait les amours éphémères le temps d’une foire. Elle devait son nom au petit cri qu’elle arrachait à son porteur lorsqu’elle se brisait6.

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